Ce mois ci on se remet des fêtes grâce a l’album Tago Mago de Can et le Domaine Mataburro.
Le groupe de rock expérimental allemand s’est formé à Cologne en 1968. Can est bien connu comme l’un des pionniers clés du Krautrock, en particulier à l’époque où il était dirigé par le chanteur japonais Damo Suzuki qui a transformé le son du groupe vers un mélange fou d’improvisation, de bruit, de mantra et de rythmes funk. Ils ont constamment été à l’avant-garde de la scène Krautrock au cours de leur histoire de plus de 10 ans.
L’influence de Can est bien connue et profonde et l’impact qu’ils ont eu sur la musique se fait sentir aujourd’hui aussi vivement que jamais.
Tago Mago est le troisième album studio du groupe allemand, sorti en 1971 chez United Artists Records sous la forme d’un double album. C’est le premier album du groupe avec Damo Suzuki au chant, après le départ de Malcolm Mooney en 1970.
Tago Mago a été décrit comme le meilleur album de Can, en termes de structure et de son. Depuis sa sortie, il a reçu de nombreux éloges et est souvent cité comme une influence par de nombreux artistes. AllMusic le considère comme « un des meilleurs albums de tous les temps ».
Le double album inclassable entre structure répétitive et mantras, expérimental et accessible, hypnotique et explosif, improvisé et admirablement travaillé, aux accents funk, jazz et tribale ….
Tout aussi rock et expérimental avec des plantations de merlot dans les Pyrénées Orientales ! Le Domaine Mataburro ne va pas manquer de vous etonner aussi.
En 2017, Laurent en a raz-le-verre de Paris. L’ancien sommelier du Verre Volé, entre autres adresses où il fait bon boire, décide de retourner vers sa Catalogne natale pour travailler la terre, et faire du vin… du bon vin !
Il reprend 2,5 hectares de vignes collées au chemin de fer qui traverse le Roussillon vers Perpignan, et qui servait autrefois à l’acheminement des fruits de la campagne vers la ville. Le jour de la mise en service de cette voie ferrée en 1910, ces nouveaux rails sont fatals à deux pauvres bourriques, paix à leurs âmes. 110 ans plus tard, le nom est resté : Mataburro !
Sur les parcelles du Domaine Mataburro, on trouve des vieilles vignes de grenache plantées dans les années 50, et du merlot planté par le père de Laurent dans les 90’s. Du merlot à Rivesaltes ça ne court pas les rues, ni les champs, ni rien du tout. Mais à l’époque, les grands vins de Bordeaux ont le vent en poupe, et Papa Roger tente l’aventure merlot. Idée lumineuse. Cette parcelle de merlot située sur des sols argilo-calcaire et des galets siliceux donne des jus d’une fraîcheur redoutable, malgré les saisons presque arides que peut connaitre cette région.
Le domaine est aujourd’hui en conversion Bio. Mais le couple n’avait pas besoin de cela pour s’inscrire dans une démarche respectueuse de l’environnement, et ce depuis le Jour 1. Laurent et Mélissa ne travaillent la vigne qu’à la main. La pioche pour les pieds, sécateur pour la taille. Sur le domaine, on trouve même des nichoirs à oiseaux qui s’occupent de réguler la prolifération de certaines bestioles.
Ils travaillent des macérations courtes, avec pour objectif la fraîcheur, la buvabilité, et la joie. Youpi ! C’est réussi ! Cela donne des vins vraiment uniques, un style aérien léger, très floral, et qui expriment leur terroir à la perfection. Otium : Un assemblage grenache noir, grenache gris et maccabeu
Un accord funky et joyeux qui vous reboostera, on l’espère, après ces fêtes de fin d’année 2022🌟
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